Comment rendre compte d’un fait comme la migration de populations, dont la fréquence et la répétition ont banalisé l’impact ? Le photographe mexicain Guillermo Arias a choisi, pour une partie de son reportage, de prendre de la hauteur. Intitulé La Caravane, ce travail réalisé pour l’AFP à l’automne dernier vient d’être couronné du Visa d’or News à la 31e édition de Visa pour l'image, le festival du photojournalisme à Perpignan, qui a fermé hier. Il raconte le périple des migrants partis du Honduras pour rejoindre Tijuana, ville frontière entre le Mexique et les États-Unis, où ils pouvaient faire une demande d’asile. Ironie : c’est sur un terrain de basket, sport américain par excellence, qu’est réalisée cette image permettant de prendre conscience de l’ampleur de la migration – quelques dizaines de personnes au départ, plus de 6 000 à l’arrivée...
Une sélection de la programmation de Visa pour l’image est exposée dans le parc de la Villette à Paris (jusqu’au 15 octobre) avec projections dans la Grande Halle (espace Charlie Parker) les 21 et 22 septembre.
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