Avec 213 exposants répartis sur cinq secteurs, la 23e édition de Paris Photo (du 7 au 10 novembre au Grand Palais) s’inscrit dans la continuité de la précédente, ce qui n’empêche pas la foire de se renouveler (en attendant aussi la déclinaison new-yorkaise du printemps prochain avec une centaine d’exposants). À Paris cet automne, parmi les 180 galeries sélectionnées, 52 sont nouvelles par rapport à 2018 et 33 participent pour la première fois. Tous secteurs confondus, 31 pays sont représentés contre 27 en 2018. « La dimension internationale fait partie de l’ADN de la foire », note Florence Bourgeois, la directrice. Ce qui ne change pas, c’est la prédominance des galeries françaises (29 %), suivies des américaines (19 %) et des allemandes (12 %) ; on compte 10 galeries venues d’Asie, 5 du Moyen-Orient, 3 d’Amérique du Sud et 3 d’Afrique. Trente solo shows (notamment August Sander et Man Ray) et 13 duo shows sont annoncés. Inauguré l’année dernière, le secteur Curiosa – « plus accessible financièrement » se renouvelle sous la houlette de Osei Bonsu, commissaire anglo-ghanéen avec une sélection d’artistes et de galeries émergents. Une réponse au succès du secteur Découverte de Photo London ? Les secteurs Prismes - « 14 projets d’envergure » - et Films sont reconduits respectivement pour la 5e et la 3e fois tandis que celui des livres s’étoffe légèrement avec 33 éditeurs.
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