Il est ardu de faire en art des classements aussi convaincants qu'en tennis ou en ski. Mais Francisco Toledo, décédé à l'âge de 79 ans jeudi dernier, était assurément de la trempe des grands muralistes mexicains Rivera, Orozco et Siqueiros, ou de Rufino Tamayo. Peut-être moins pour son art – qui était une sorte de syncrétisme de ses prédécesseurs, coloré et utilisant des figures classiques de l'art mexicain (animaux, notamment) dans toutes les…