Le Quotidien de l'Art

Marché

Martine Robin, directrice, et Françoise Aubert, membre du comité de pilotage du salon Paréidolie

Martine Robin, directrice, et Françoise Aubert, membre du comité de pilotage du salon Paréidolie
Françoise Aubert.
Photo Jc Lett/Paréidolie.

Placée cette année sous la présidence de Jean de Loisy, directeur de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, la 6e édition du salon marseillais dédié au dessin contemporain (du 30 août au 1er septembre) dévoile ses orientations.

Quelles sont les nouveautés de cette édition 2019 ?

Après l'édition 2018 au J1, à proximité de la foire Art-O-Rama, le salon retourne au château de Servières, dans le centre de Marseille, et dispose d'espaces plus grands, environ 1000 m2. Par ailleurs, des cartes blanches sont proposées par le comité de pilotage à deux galeries (Jeune création/Cabane Georgina, de Paris et Marseille, et Asphodèle, d'Arles), des invitations à un artiste du territoire (Gilles Pourtier) et à un curateur vidéo (Emilio Álvarez). Autre nouveauté : nous invitons pour la première fois une galerie en ligne, Moka.

Quelle sont les spécificités de Paréidolie par rapport à d'autres salons de dessin contemporain ?

Le salon est l'un des seuls consacré à ce domaine en région qui ait une envergure européenne. Un tiers des galeries invitées sont étrangères (Madrid, Londres, Neuchâtel, Cologne, Barcelone). Par ailleurs, nous souhaitons garder un format intimiste et assurer un accueil particulier, avec seulement 15 galeries invitées. On y compte des fidèles (Bernard Jordan, Martin Kudlek, Jean Brolly, Anne-Sarah Bénichou...) et des nouvelles venues, comme Eric Dupont ou Moka.

Qu'apporte le contexte particulier de Marseille à Paréidolie ?

Le salon vient en complément d'Art-O-Rama, son aînée. Avec Polyptyque, salon consacré à la photographie, ce week-end est un temps fort à Marseille. Il répond au nombre grandissant de collectionneurs sur le territoire, qui accèdent au marché de l'art notamment par le dessin, plus accessible. Par ailleurs, Paréidolie initie la saison du dessin dans un réseau de galeries et d'institutions de la région.

Martine Robin.
Martine Robin.
Photo Jc Lett/Paréidolie.

Article issu de l'édition N°1778