Créés en 1972 pour réhabiliter, grâce à une nouvelle vie culturelle et artistique, des monuments historiques qui avaient perdu leur vocation d’origine, les Centres culturels de rencontre obtiennent le label national attribué par le ministère de la Culture. En 1983, le réseau, essentiellement rural et péri-urbain, se fédère en association (ACCR) reconnue d’utilité publique. En 2018, plus de deux millions de personnes les ont fréquentés, pour des expositions, des spectacles ou des actions de médiation (le chiffre ci-dessus a été compilé pour 15 des 20 membres du réseau en France et à l’étranger). À l’occasion du séminaire annuel qui s’est tenu les 16 et 17 juillet, la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon (Gard), orientée vers les écritures du spectacle et les arts numériques, organise jusqu’au 23 juillet un « Focus ». Il permet de présenter quelques exemples de l'activité créatrice qui se déploie dans ces centres, parmi lesquels figurent des structures aussi variées que les abbayes de Noirlac et Fontevraud, la Corderie royale de Rochefort ou la Maison Maria Casarès à Alloue (Cher).
Le chiffre du jour