Ils évoquent, pour notre époque blasée, un mariage de curiosité esthétique et d’enthousiasme scientifique. Les cabinets de curiosités, qui connurent leur apogée entre le XVIe et le XVIIIe siècle, mêlaient chefs-d’œuvre humains et bizarreries de la nature (cornes de narval, perles, pierres symétriques, etc.). Cette tentative de classification et de compréhension par l’intermédiaire des aberrations et des extravagances a de quoi réenchanter notre monde trop…