Le 12 avril dernier, la foire PArC (Perú Arte Contemporáneo) inaugurait sa 7e édition dans un contexte instable. La veille, l’ex-président Alan Garcia s’était suicidé chez lui, alors qu'il devait être arrêté. Les affaires de corruption touchent même le pouvoir actuel, puisqu'un autre ex-président, Pedro Pablo Kuczynski, est en prison et que celui qui dirige aujourd’hui le Pérou est son ancien vice-président. Au même moment, la ville grouille d’une singulière agitation : collectionneurs, galeristes, commissaires péruviens et étrangers, artistes, directeurs d’institutions, critiques d’art, curieux et amateurs viennent animer la scène artistique contemporaine locale.
En dépit de la crise politique que traverse le Pérou, le marché de l’art vit depuis dix ans une période de faste. Et ce notamment grâce à la pugnacité de collectionneurs locaux qui sont également mécènes de musées comme le MALI (Museo de Arte de Lima),…