Le démarrage poussif de la foire Art Basel Miami Beach, qui a fermé ses portes hier soir, n'augurait a priori pas d'affaires trépidantes. Piano, piano, la plupart des exposants ont toutefois tiré leur épingle du jeu, sans feu d'artifices, mais sans casse non plus. Jouant à domicile, et bénéficiant d'un capital sympathie de la part de collectionneurs désireux de les aider à dépasser le trauma de l'ouragan Sandy, les galeries américaines furent les plus chanceuses. « Les collectionneurs nous ont soutenu, ils veulent que l'on survive », confiait la New-Yorkaise Marianne Boesky. La galerie new-yorkaise Petzel, dont l'espace sur la 22e rue a été fortement touché par l'ouragan, qui lui a fait perdre sa bibliothèque, ses archives et quelques…