La Biennale Paris (ex-Biennale des Antiquaires), qui s’est donnée une nouvelle baseline en franglais, « The Universelle Art Fair », a annoncé une première liste de ses exposants pour sa 30e édition, du 13 au 17 septembre (5 jours contre 9 en 2018). Parmi ces 59 marchands, aux côtés de Steinitz, Berès ou Brame & Lorenceau, figurent 12 nouvelles pousses de moins de 10 ans d’existence. La plus expérimentée est la Toulonnaise Villa Rosemaine, créée en 2010 et spécialisée en textile ancien, tandis que les Parisiennes Aborigène de Nicolas Andrin et Imperial Art de Tarik Bougherira (qui a géré la collection napoléonienne de Pierre-Jean Chalençon) datent de 2016. Cette sélection ne compte que deux étrangers, tous deux suisses : Igra Lignum et Schifferli. La nouveauté est parfois en trompe-l’œil : certains de ces marchands proviennent de dynasties, comme Geoffray Riondet qui a repris l’activité familiale lyonnaise dans les bijoux anciens. Mathias Ary Jan, président du Syndicat national des antiquaires, souligne l’importance d’un « package spécial incitatif » comprenant le stand et le décor : « Le SNA a le rôle de porter ces jeunes marchands sur la scène internationale, de les mettre en lumière dans une grande manifestation culturelle comme la Biennale afin de leur faire rencontrer de grands collectionneurs, institutionnels et personnalités du marché. Nous construisons le futur à travers eux. »
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