La 2e édition du Printemps Asiatique Paris, qui réunissait courant juin galeries, maisons de ventes et musées sur le modèle des Asia Week de Londres et New York, a fait mouche du côté des vacations. La semaine a totalisé 28,1 millions d’euros d’enchères, dans un contexte de raréfaction des pièces, souvent rapatriées en Chine. Les 11 catalogues de Drouot sont montés jusqu’à 15 millions d’euros, près de trois fois le résultat de l’an dernier. Les pièces phares ont été un Bouddha en bronze du royaume de Dali (XII-XIIIe siècles), vendu 2 560 000 euros par Delon-Hoebanx, et une pendule musicale automate de la période Qing (XVIIIe siècle), adjugée 1,5 million d’euros chez Gros & Delettrez. La session de Christie’s a atteint 7,8 millions d’euros, sans pourtant compter d’enchère millionnaire, adjugeant un bronze doré de Guhyasadhana Lokeshvara de la dynastie Ming 910 000 euros, près de 14 fois son estimation. Pour Sotheby’s, point de vase à 16,2 millions comme l’an passé, sa vente s’est montée à 3,3 millions d’euros, plébiscitant la statuaire bouddhique. Une statuette de Bodhisattva en bronze doré, marque et époque Yongle, a doublé son estimation haute, à 492 500 euros. Artcurial a quant à elle doublé les attentes, avec un total de 1,6 million d’euros, quand Tajan totalisait 1 million d'euros.
Le chiffre du jour