Depuis sa conception, en 2016, par Didier Fusillier, président de l'établissement public du Parc et de la Grande Halle de la Villette, le réseau de micro-folies n'a cessé de s'agrandir. Ces espaces modulables, conçus comme des musées portatifs, ont depuis proliféré à travers l'ensemble du territoire français, notamment dans les zones blanches de la culture. Elles ont également pris racine à l'international - par exemple au Caire (voir QdA du 30 janvier 2019) - où elles rendent accessible l'offre culturelle française via des musées numérisés. Début 2018, Françoise Nyssen avait annoncé la création de 200 dispositifs. Le projet s'est encore accéléré : selon le ministre de la Culture, Franck Riester, 1000 nouvelles micro-folies seront distribuées à travers l'Hexagone d'ici 2022, à savoir, une moyenne de 200 à 300 par an. Ces dispositifs de démocratisation culturelle, qui s'adressent surtout aux zones rurales prioritaires, quartiers politiques de la ville, ou aux villes plans du CGET, Comité général à l'égalité des territoires), sont co-financés par le ministère de la Culture et le ministère de la Cohésion des Territoires. La mise en place de ces plateformes est rendue possible grâce à la collaboration de douze institutions partenaires : le musée du Louvre, le CNAC Georges-Pompidou, le Musée du Quai Branly, la RMN-Grand Palais, le Château de Versailles, le Musée Picasso, Universcience, la Cité de la musique-Philarmonie de Paris, le Musée d'Orsay, l'Opéra National de Paris, l'Institut du Monde Arabe et le Festival d'Avignon.
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