Il sera difficile de tout voir, tant le programme de cette 9e édition du Festival de l'histoire de l'art est riche et pluriel : il se tient du 7 au 9 juin, au château de Fontainebleau, partenaire de l'événement lancé par l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) en 2011. Interviendront des pointures internationales comme Carlo Ginzburg ou Xavier Barral i Altet, de jeunes chercheurs, mais aussi des artistes (Hervé Di Rosa, Françoise Petrovitch, Eija-Liisa Ahtila). C'est un point important pour Veerle Thielemans, la directrice scientifique, pour qui « l'enjeu du festival est de sensibiliser un large public à l'histoire de l'art, à l'actualité de la recherche en lien avec les grandes questions de société. » Une formule qui fonctionne puisque 40 000 visiteurs étaient au rendez-vous en 2018. Après avoir abordé la folie (2011), l'éphémère (2013) ou le rêve (2018), le thème de cette année est le peuple, exploré depuis l'Antiquité jusqu'aux révoltes des gilets jaunes. Quant au traditionnel pays invité, il se conjugue au pluriel : ce sont les pays nordiques, Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède. Héritage des Vikings, art contemporain, écologie, design, relations avec la France, politiques muséales, l'invention des paysages nordiques au XIXe siècle : pour une histoire de l'art vraiment comparée…
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