« Le plus grand musée du monde dans la ville la plus pauvre de France ! » : c'est en ces termes que le maire de Lens, Guy Delcourt, définit l'arrivée dans sa cité du musée du Louvre, inauguré aujourd'hui par le président de la République. Face à ce défi audacieux lancé par l'institution parisienne, une question taraude les esprits : pourquoi avoir choisi Lens ? « Ce musée, en tant que grand projet de décentralisation et de démocratisation culturelle, doit être un moyen d'aller vers les publics éloignés de la culture et doit aussi être un vecteur de renouveau économique. Dans cette logique, Lens a fait la différence par sa structure économique pauvre et son histoire qui a conduit à l'absence de musée dans un rayon de 20 kilomètres autour de la ville », répond Xavier Dectot, directeur du Louvre-Lens. Henri Loyrette, président directeur du musée du Louvre, ne dit pas autre chose : « le Louvre-Lens a un sens là…