Après la dernière exposition de la Maison rouge - Fondation Antoine de Galbert dédiée à une collection privée, celle, en 2011, exubérante de l'Allemand Thomas Olbricht, traversée par la violence et la mort, l'ensemble de Giuliana et Tommaso Setari, actuellement accroché, paraît bien sage, classique, voire par endroit ennuyeux. Le hiatus est saisissant dans la salle où se trouvait l'an dernier le très baroque sapin de Noël de deux artistes italiens, Bertozzi & Casoni. Les Setari ne goûtent pas au tapage ou à l'ostentation. À la place, un recueillement élégamment ménagé par le Gruppo della Fonte d'Ettore Spalletti. Le libellé « Retour à l'intime » convient à cet accrochage diaphane, tout en silences et en chuchotis. Certes, hormis quelques pièces, comme les ensembles splendides de Michelangelo…