Le Quotidien de l'Art

Une Biennale, sinon deux

Une Biennale, sinon deux
L’entrée du pavillon central des Giardini, enveloppé dans la brume de Lara Favaretto (Thinking Head).
Photo Rafael Pic.

L’exposition montée par Ralph Rugoff a ouvert hier sur le principe simple mais assez plaisant de la double focale : chaque artiste y apparaît deux fois.

On connaît le syndrome de Stendhal : tomber en syncope devant la beauté d’une œuvre d’art. Cela peut se produire à la Biennale de Venise – on le dit sans ironie car certaines œuvres sont ensorcelantes – mais le principal syndrome que l’on y ressent est celui de l’épuisement. Ce handicap est allé croissant avec la mondialisation et la diversification des médiums. Fini la dense Biennale d’autrefois, concentrée sur son terroir, les Giardini, et ses deux douzaines de pavillons. Depuis 1980, elle n’a cessé de s’étendre, occupant notamment l’Arsenal. Rien que pour cette édition, on dénombre 90 pavillons nationaux : une vraie petite ONU ! Sans compter les innombrables événements « satellites » - un symptôme récurrent des grands-messes internationales de l’art. Ils sont de qualité et disséminés dans toute la ville, du Ghetto à la Giudecca, de San Giorgio à Murano, jusqu’aux îles plus lointaines ou moins connues comme San Clemente. Bref, une…

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Article issu de l'édition N°1718