Un collier royal en diamant et émeraude estimé 1,5 million de dollars et une tiare en diamant et aigue-marine de Fabergé estimée 230 000 dollars chez Christie’s versus un collier en diamant et émeraude évalué 3 millions de dollars et une tiare Fabergé estimée 200 000 dollars chez Sotheby’s. Les ventes aux enchères de haute joaillerie, organisées les 14 et 15 mai par les auctioneers à Genève, ne connaissent pas la crise. Certes le volume des ventes de bijoux a connu une contraction sévère depuis 2014, passant de 853,9 en 2014 à 541,5 millions de dollars en 2018 chez Christie’s. Mais les bijoux représentent 13 % du chiffre d’affaires mondial de Sotheby’s et entre 8 et 12 % du chiffre d’affaires de Christie’s. À quoi attribuer ce succès inoxydable ? À la dimension affective liée au bijou, qui accompagne les moments de célébration. Mais plus encore parce que l’investissement est moins incertain que l’immobilier et plus porteur que les yachts et l’automobile. François Curiel, président de Christie’s Europe, le dit sans…
Haute joaillerie : un marché étincelant
Les ventes de haute joaillerie ont le vent en poupe. État des lieux avant les grandes vacations de Genève des 14 et 15 mai.