Charlotte, Manon, David… Ce sont des noms ordinaires que Stephan Goldrajch a attribué à ses inquiétants masques, qui ne vont pas sans rappeler les portraits grinçants de James Ensor. Confectionnés à partir de matériaux de récupération, que l’artiste tisse, brode et crochète, ces étranges personnages sont, pour la plupart, inspirés des écrits de la Torah, dont il enseigne les fondements à l’Université de Beth Aviv (Bruxelles). Goldrajch les anime par la suite dans le cadre de performances, dont il apprécie, comme dans l’art textile, la capacité à créer du lien social. Représenté par la galerie SAGE depuis quelques mois - après que son directeur ait été « instantanément séduit » par son travail - le plasticien les montre ici avec une série d’aquarelles, dont plusieurs sont consacrées à des scènes bibliques : Ève en proie au péché originel, Sodome et Gomorrhe ou encore Samson et Dalila…
1985 Born in Ramat Gan (Israël)
2016 Solo exhibition « Bailgyiqkhe, notre bouc-émissaire » at Iselp, Brussels
Lives and works in Brussels, Belgium