L'entretien accordé par Michael Werner au magazine allemand Monopol en septembre aurait pu déclencher une belle polémique dans le milieu artistique outre-Rhin : « je voulais enfin botter le derrière de certains directeurs de musées allemands », déclare le bienfaiteur du musée d'art moderne de la Ville de Paris (lire Le Quotidien de l'Art du 5 octobre 2012). Apparemment, Werner a « soigné ses ressentiments comme d'autres conservent une arme ornée dans son étui de velours. Il n'y a jamais eu de doute sur les gens qu'il aime et ceux qu'il n'aime pas. Et tous ceux qui ne l'ont pas immédiatement suivi avec enthousiasme, quand il vantait ses artistes […], ont été condamnés au mépris » (Die Welt, 11 octobre). Le geste de Werner serait, selon…