Depuis 1919, la Chambre syndicale de l’Estampe, du Dessin et du Tableau (CSEDT) défend les intérêts des marchands et experts de l’estampe, son cœur d’activité, étendu dans les années 1960 au dessin et au tableau. Cent ans d’un long fleuve tranquille, favorisé par un marché stable et de nombreux collectionneurs. Cependant, l’estampe reste peu mise en valeur malgré un regain d’intérêt chez les jeunes artistes. Christian Collin, marchand depuis 23 ans, arrivé à la tête de la Chambre l’an dernier, explique vouloir « fédérer les galeries européennes et mieux faire connaître l’estampe en influant sur les pouvoirs publics ». Cela passe par le nouveau site internet de la CSEDT et deux grands rendez-vous annuels, la nouvelle Semaine parisienne des galeries d’estampes et de dessins (1e édition en novembre 2018) et l’historique Salon international du livre rare et de l'objet d’art (du 12 au 14 avril). La CSEDT est aussi en train de créer une collaboration avec l’association de collectionneurs animée par Joseph de Colbert et Manifestampe, la Fédération nationale de l’estampe.
Le chiffre du jour