Pour le marché de l’art, les temps sont aux bilans. Le 10 mars, Art Basel publiait son rapport global rédigé par l’économiste Clare Mc Andrews, transfuge de TEFAF. Le 13 mars, c’était au tour du Conseil des ventes volontaires (CVV) de dévoiler ses chiffres sur le volet enchères uniquement – avec des résultats sensiblement différents. Côté français, le CVV confirme ce que les bilans des maisons laissaient entrevoir : les ventes publiques d’art et objets de collection ont chuté de 4,1 % par rapport à 2017, pour s’établir à 1,41 milliards d’euros (hors frais) – quand le rapport Art Basel, qui ne s’intéresse qu’au fine art, a calculé une baisse de 5 %. Côté monde, le CVV rapporte un ralentissement de l’ordre de 2,8 %, tandis que Clare Mac Andrews mettait en avant une hausse de 3 %. De quoi y perdre son latin ? « Il ne faut pas s’étonner, précise Catherine Chadelat, présidente du Conseil des…
Marché français cherche enchères millionnaires...
Le bilan du Conseil des ventes volontaires, comme celui d’Art Basel, met en avant la baisse des ventes publiques d’art en France. Une contre-performance face au succès des Anglo-Saxons, qui s’explique par le défaut de collections et d’œuvres millionnaires.