Après Óscar Muñoz en 2018, c’est au tour de Daidō Moriyama de recevoir la prestigieuse récompense de la Fondation Hasselblad, basée en Suède. Le mieux doté des prix de photographie, créé en 1980, est décerné « à un photographe ayant accompli un travail remarquable ». Son palmarès est impressionnant : Henri Cartier-Bresson (1982), Irving Penn (1985), Sebastião Salgado (1989), William Klein (1990), Richard Avedon (1991), Robert Frank (1996), Jeff Wall (2002), Nan Goldin (2007), Sophie Calle (2010)… Outre les 110 000 dollars, il s’accompagne d’une exposition au Hasselblad Center et de la sortie d'un livre, à découvrir en octobre prochain au moment de la remise. Quatrième Japonais à le recevoir, Daidō Moriyama est, selon Paul Roth, directeur du Ryerson Image Centre de Toronto et président du jury, « une figure emblématique de la photographie japonaise, vénérée dans le monde entier pour son esthétique radicale » ainsi que « l'un des photographes les plus importants et les plus influents de l'histoire ».
Le chiffre du jour