La Tate Modern a annoncé hier que l’artiste afro-américaine Kara Walker (née en 1969) créerait, cette année, la Hyundai Commission pour le Turbine Hall à Londres. Elle s'inscrit dans une lignée commencée avec Louise Bourgeois en 2000 et qui a vu plus récemment Philippe Parreno, Abraham Cruzvillegas et Superflex investir la nef de l'ancienne centrale électrique. L'installation de l’artiste new-yorkaise sera ouverte au public du 2 octobre 2019 au 5 avril 2020. Son contenu n'a pas encore été dévoilé, mais devrait être fidèle aux thématiques abordées par l'artiste, tournant notamment autour des questions de race, de genre et d'oppression. Les commissaires en seront Clara Kim et Priyesh Mistry. « Son travail interroge l'histoire et l'identité d'une manière forte et directe, mais le fait aussi avec sensibilité, nuance et esprit », a commenté Frances Morris, la directrice de la Tate Modern. Le partenariat du musée avec Hyundai pour les installations du Turbine Hall se poursuit jusqu'en 2025.