Le Quotidien de l'Art

Transport d'œuvres d'art 

Transport d'œuvres d'art 
Transport et manutention d’œuvres d’art au Grand Palais.
Chenue.

Le secteur du transport d’œuvres d’art connaît une profonde mutation depuis une dizaine d’années. État des lieux.

Prolifération des foires, multiplication des fondations privées, itinérance des expositions, boutures de musées à l’étranger… Le développement exponentiel du monde de l’art a eu pour corollaire une croissance de l’activité des transporteurs. Dominé par André Chenue et LP Art, qui affichent chacun des chiffres d’affaires annuels d’environ 45 millions d’euros, ce secteur peu séduisant – mais ô combien stratégique – a vu émerger de nouveaux acteurs, issus de la logistique et reconvertis à l’art. Signe de cette intense activité, tous ont peu ou prou doublé leur chiffre d’affaires en dix ans.

Pas un acteur qui ne se plaigne d’une explosion des prix des transports qui, selon Axel Haddad, directeur Fine Art de Grospiron, auraient augmenté de 30 à 40 % en quelques années. Pour une galerie de taille moyenne parisienne, ce poste se chiffre autour de 230 000 euros par an. Au Grand Palais, le transport représente environ 30 % du budget d’une exposition. Dans la plupart des musées, le coût s’élève au bas mot autour de 200 000 euros pour une exposition de taille…

Transport d'œuvres d'art 
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Article issu de l'édition N°1677