Il aura fallu deux ans, depuis la prise de décision officielle des chefs d'État lors du sommet du G7, pour que la saison Japonismes voie le jour. Un délai court pour une programmation ambitieuse, qui a fédéré quelque 300 événements à travers l'Hexagone, des arts visuels à ceux du spectacle, en passant par la cuisine et l'Ikebana. Des réunions régulières, organisées tous les deux mois par un comité de pilotage franco-japonais, ont garanti une communication fluide qui a permis de défier la montre. Les institutions ont également joué un rôle central dans la mise en place de l'événement, en réaménageant leur programmation mais aussi en mettant le projecteur sur des artistes souvent méconnus du public français. « On tenait à donner à connaître des peintres traditionnels japonais moins connus. En acceptant de les montrer, les musées prenaient un vrai risque, car ils ne savaient pas si ces noms allaient attirer grand monde en France », confie Korehito Masuda, directeur général de…
Japonismes passe la barre des 3 millions de visiteurs
Organisée à l'occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon, la saison Japonismes 2018 s'est conclue le 28 février sur un bon score de fréquentation.