ien qu'inégale, l'exposition « Art of change, new directions from China » à la Hayward Gallery à Londres est rafraîchissante à plus d'un titre. Elle vient rappeler que la scène artistique chinoise ne se résume pas aux peintures à la chaîne ou aux chapelets de prix records. Les neuf artistes convoqués pour l'occasion ont créé des voi(es)(x) parallèles, parfois éphémères, liées à des performances furtives dans un contexte miné par la censure. Les questions de flux et de métamorphose innervent ce parcours déconcertant. Déconcertant comme la rencontre avec une femme, en l'occurrence l'artiste Yingmei Duan, dont on ne sait s'il s'agit d'un spectre ou d'une aliénée échappée d'un asile psychiatrique, qui fredonne une comptine et s'approche lentement des visiteurs déroutés. À chacun, elle tend une petite feuille, sur…
A Londres, les nouvelles tendances de l'art chinois
Bien qu'inégale, l'exposition « Art of change, new directions from China » à la Hayward Gallery à Londres est rafraîchissante à plus d'un titre. Elle vient rappeler que la scène artistique chinoise ne se résume pas aux peintures à la chaîne ou aux chapelets de prix records. Les neuf artistes convoqués pour l'occasion ont créé des voi(es)(x) parallèles, parfois éphémères, liées à des performances furtives dans un contexte miné par la censure. Les questions de flux et de métamorphose innervent ce parcours déconcertant. Déconcertant comme la rencontre avec une femme, en l'occurrence l'artiste Yingmei Duan, dont on ne sait s'il s'agit d'un spectre ou d'une aliénée échappée d'un asile psychiatrique, qui fredonne une comptine et s'approche lentement des visiteurs déroutés.