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La BRAFA confirme son positionnement « coup de cœur »

La BRAFA confirme son positionnement « coup de cœur »
Vue de la BRAFA 2019. Photo Fabrice Debatty.

La foire bruxelloise, qui a fermé ses portes le 3 février, a déclenché des achats spontanés à prix raisonnables chez de nombreux exposants.

La BRAFA (Brussels Antiques & Fine Arts Fair) s’est conclue dans un climat très positif, avec une fréquentation en hausse, approchant les 70 000 visiteurs. Les amateurs se sont livrés à de nombreux achats dès le vernissage (mercredi 23 janvier, réservé aux VIP), voire avant. Certains collectionneurs ont pris l’habitude de repérer sur le site en ligne de la BRAFA les dernières découvertes des marchands, comme ce couple de dromadaires en bronze de Thierry Van Ryswyck, artiste anversois très suivi en Belgique, emporté chez Xavier Eeckhout pour 60 000 euros, avant même l’ouverture de la foire. Le marchand français a bien vendu durant le salon, notamment des petites pièces à partir de 3 000 euros. Il s’est également séparé de sa pièce phare, un bronze de Bugatti représentant une biche et ses deux faons, autour de 200 000 euros. 

Peignes du Congo, bronzes Yoruba…

Outre la sculpture animalière qui a fait florès sur différents stands, les arts premiers (autre spécialité forte de la BRAFA) ont connu le succès. Le marchand belge Didier Claes, qui a bien compris la psychologie de la foire, avait un stand exemplaire arborant un ensemble d’une trentaine de peignes en bois sculpté du Congo, principalement des styles Chokwe, Yaka, Luba et Lélé, présentés en trophées dans les niches d’un spectaculaire mur blanc en forme de demi-lune. Un tiers des peignes est parti dès le…

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