Du vendredi 1er au dimanche 3 février, le Palais de la Porte Dorée, sorte de temple des années 1930 fascinant par son exotisme décomplexé, qui abrite désormais le Musée national de l’histoire de l’immigration, est investi par des installations, parcours sonores, concerts et performances d’artistes et étudiants de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD). La deuxième édition de ce festival gratuit, intitulé L’Envers du décor, propose des temps forts autour de la voix, mis en scène par Antoine Gindt, tandis qu’une exposition présente l’enquête photographique des artistes allemands Jan Mammey, Falk Messerschmidt et Fabian Reimann sur les traces encore visibles de l’histoire coloniale française. De l’Aquarium tropical en sous-sol, aux étages où se déploient les dioramas colonialistes de l’entre-deux guerres, on pourra assister à un atelier de chant, à un concert électro de Christine ou Le Comte et participer à une fresque monumentale.
L’Envers du décor, du 1er au 3 février, Palais de la Porte dorée, 293, avenue Daumesnil, Paris (12e)