En février prochain, le British Museum va lancer la base de donnée « Circulating Artefacts », recensant tous les objets sortis (légalement ou non) d'Égypte et du Soudan depuis le XIXe siècle. L'objectif : enregister, dans un premier temps, les quelque 80 000 objets vendus depuis 1970, puis inclure ceux sortis du territoire égyptien dès le XIXe siècle. Ressource académique, cette base de données en ligne veut également rendre le marché de l'art plus transparent et dissuader toute forme de pillage ou trafic illicite. Lancé par le musée londonien, ce projet est financé à hauteur de plus d'un million d'euros par le Cultural Protection Fund britannique.