Avec un nouveau sous-titre en franglais, « The Universelle Art Fair », qui évoque à la fois son caractère généraliste et la gloire passée des Expositions universelles, la 31e édition de la Biennale Paris souhaite redorer son image. Après une édition 2018 en berne, la foire organisée par le Syndicat national des antiquaires a annoncé que la prochaine serait plus courte (avec 5 jours d’ouverture au public au lieu de 9 l’an passé) et aurait lieu un peu plus tard, soit du 13 au 17 septembre. Un calendrier légèrement modifié qui permet à la fois de réduire les coûts de location du Grand Palais et de mieux coller à la rentrée des expositions à Paris et au flux de visiteurs de la capitale, tout en s’ajustant mieux à l’agenda international chargé des foires d’automne. Par ailleurs, la Biennale Paris diminue le prix de ses stands : 825 euros le m2 pour un stand nu (contre 900 auparavant) – un tarif qui reste cependant bien supérieur à celui de Tefaf Maastricht, par exemple, à 550 euros le m2. Elle diversifie son offre en proposant des espaces à partir de 20 m2 (contre 40 m2 minimum auparavant) et s’adresse directement aux jeunes marchands par la création d’une section « Nouveaux Talents », dédiée à 10 galeries ou créateurs actifs depuis moins de 10 ans, dont l’un d’eux recevra un prix. Par ailleurs, un partenariat avec The Art Loss Register (base de donnée d’œuvres volées) a été mis en place pour poursuivre l’exigence de transparence d’admission des œuvres.
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