À Téhéran, deux mois après le retour des sanctions américaines, plane un air de défi sur la scène artistique iranienne, qui s’active en ce début d'année. Fait inédit, du 4 au 11 janvier, la capitale iranienne accueille sa première semaine de l'art, baptisée Teer Art : des expositions, sélectionnées par un jury, ont lieu dans 21 galeries en vue de Téhéran. Ailleurs dans la capitale, discussions et tables rondes accompagnent l'événement, tandis que les plus avisés ont la possibilité de visiter l'atelier des artistes qui se sont joints à Teer Art. Le meilleur de la semaine : 13 projets artistiques menés par différents commissaires dans des endroits improbables de la ville, dont l'exposition de 40 affiches de l'époque de la révolution en 1979, accrochées dans un passage de bouquinistes du centre de Téhéran.
Le collectif Teer Art, qui se présente comme une plateforme d'art contemporain multidisciplinaire iranien, a déjà accompli une première mission : en juin 2018, les deux galeristes à son origine, Hormoz Hematian…