Ces derniers jours, le projet d’augmentation des frais d’inscription à l’université pour les étudiants non européens ou l’annonce de la fin des opérations menées par le bateau humanitaire l’Aquarius révèlent une même tendance. Celle d’une hostilité croissante face aux étrangers et aux flux migratoires, dont l’impact se fait aussi ressentir à l’international (Brexit, édification de murs en Hongrie et aux États-Unis). Dans un tel contexte, comment réagissent les artistes contemporains, et plus particulièrement ceux dont l’œuvre s’inscrit dans les convulsions de notre époque ? L’exposition « Persona Grata », qui se déploie en deux volets au Musée national de l'histoire de l'immigration et au MacVal, apporte quelques éléments de réflexion via les collections des deux institutions.
De l’hospitalité à l’hostilité
En se fondant sur les propos des philosophes Fabienne Brugère et Guillaume Le Blanc, auteurs de l’essai La fin de…