Fermé depuis un an et demi pour travaux de réaménagements, le musée Winckelmann de Stendal (ville dont Henri Beyle a tiré son fameux pseudonyme), dans le Land allemand de Saxe-Anhalt, a rouvert ses portes ce week-end. Originalement prévue pour mai, l’inauguration a été retardée et les travaux ont dépassé le budget initial (près de 3,3 millions d’euros au lieu des 2,3 millions prévus). Unique musée dédié à Johann Joachim Winckelmann (1717-1768), l’établissement créé en 1955 dans sa ville natale. Depuis 2000, c’est une société savante à son nom, fondée en 1940, qui en est propriétaire. L’exposition permanente montre la vaste collection de l’archéologue et historien de l’art allemand à la destinée romanesque (bibliothécaire devenu théoricien du néoclassicisme, assassiné dans une auberge à Trieste), ainsi que des pièces collectées par la fondation dès les années 1940 : aquarelles (datant de la fin du XIXe siècle) de décors muraux de villas pompéiennes, porcelaines des manufactures berlinoises vers 1835, gravures sur acier représentant des scènes populaires des années 1850...
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