Mi-octobre, Sotheby’s annonçait le lancement de Sotheby’s Home, une marketplace en ligne proposant du mobilier ancien ou design aux côtés d’une kyrielle d’objets décoratifs. Une opération qui lui permet de se déployer horizontalement sur la vente d’objets de collection et de concurrencer de nouveaux acteurs dynamiques, tels 1stdibs. Ce nouveau-né dans la galaxie digitale est issu du rachat en février dernier par Sotheby’s de la start-up Viyet, créée en 2013. Dans un paysage où la concurrence ne fait que croître, ce type de mariage entre un acteur traditionnel du marché de l’art et un pure player, présent seulement sur Internet, est monnaie courante. Et pour cause : le marché de l’art en ligne était estimé par l’assureur Hiscox à 4,2 milliards de dollars en 2017 et pourrait atteindre 8,37 milliards d’ici cinq ans.
Résistances psychologiques
Si Sotheby’s a choisi d’intégrer Viyet, un site spécialisé dans le design, d’autres stratégies ont été essayées, avec plus ou moins de succès. À quelles conditions peuvent fonctionner ces associations ? Alors que Christie’s se concentrait sur le développement de solutions technologiques propres pour devenir un bricks and clicks (une entreprise proposant une offre online en complément…