En juin dernier, lors du festival Move au Centre Pompidou — l’un des premiers projets de la curatrice Caroline Ferreira visant à établir une critique queer des catégories et identités fixes du musée —, l’artiste Paul Maheke proposait dans la pénombre une performance avec son frère musicien, sa sœur lisant des textes autour de la figure de l’enfant sorcier inspirés du « Kindoki », une pratique de sorcellerie du Congo, pays d’origine de leur père. Il n’est pas étonnant que l’artiste s’intéresse à la figure de la sorcière. « Ma perception de l’identité est très influencée par la troisième vague du féminisme, selon lequel le personnel est politique, dit-il. Dans mon travail je cherche également à rompre avec les représentations pour aller au-delà d’une politique des identités ». Un intérêt pour la représentation des corps noirs et queer sortant de la normativité masculin-féminin qui puise tout aussi bien dans…
Le Frac Aquitaine acquiert une vidéo de Paul Maheke
L'artiste Paul Maheke intègre la collection du Frac Aquitaine, à Bordeaux, avec la vidéo d’une performance évoquant le potentiel subversif de la danse. Son œuvre est emblématique d’une économie hybride de production et des nouveaux défis que la performance pose à son intégration à une collection.