Si la Mairie de Paris dispose de plus de 1 000 ateliers, ceux-ci ne se libèrent que très rarement : proposés à la location à des prix nettement inférieurs au marché, une trentaine d’ateliers sont attribués par la ville chaque année dans Paris intra-muros. Le comité de sélection demeure opaque, il faut compter plus de trois ans d’attente et généralement pouvoir justifier de revenus mensuels trois fois supérieurs au loyer. C’est donc une bataille administrative et financière que de nombreux artistes abandonnent pour s’installer dans des villes plus abordables comme Bruxelles, Marseille ou Grenoble. En 2017, cette dernière ouvrait trois nouveaux espaces pour plasticiens.
Même si les prétendants sont moins nombreux en région, les places y restent chères. Et la région parisienne demeure extrêmement attractive pour les jeunes artistes. La DRAC Île-de-France dispose elle aussi d’un parc de près de 900…