La difficile dernière journée en ce 11 novembre du centenaire, avec horaires réduits et fermeture de l’accès principal pour raisons de sécurité, avait fait craindre le pire. Il y a bien eu des goulots d’étranglement au Grand Palais, mais le public était quand même présent. À la veille de fermer ses portes, une impression générale de satisfaction dominait d’ailleurs: « Les institutions étrangères étaient au rendez-vous, de la Tate et du V&A aux MoMA de New York et de San Francisco. C’est un signe fort et stimulant pour les galeries car cela les incite à présenter leurs pièces les plus exceptionnelles à Paris Photo », notait Christoph Wiesner, le directeur artistique de la foire. Autre point positif : les chiffres de fréquentation s’annoncent constants par rapport à 2017, dépassant les 60 000 visiteurs, la jauge ayant été atteinte plusieurs fois au cours des quatre jours.
Cette édition 2018 confirme une tendance amorcée depuis plusieurs années : la volonté des organisateurs d’appréhender le médium dans sa plus grande diversité. En témoigne, le secteur « Prismes » avec la reconstitution du Lip Bar, investi dans le quartier branché de Shinjuku à Tokyo par Daid? Moriyama en 2005 (chez Hamiltons) et l’installation d’Ana Vitória Mussi à base de…