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Naissance de la Biennale de l’image tangible

Naissance de la Biennale de l’image tangible
Thibault Brunet, Territoires circonscrits, Sans titre 12 (détail), scanner tridimensionnel.
Photo : Courtesy de l'artiste et galerie Binome, Paris.

« L’idée est de défricher, de sortir cette discipline de son cadre et de privilégier les œuvres plastiques »,explique François Ronsiaux, l’un des fondateurs de la Biennale de l’Image tangible, qui veut contribuer à abolir les frontières entre photographie et art contemporain. Financée par divers partenaires dont la Mairie de Paris, la SAIF et l’ADAGP, cette nouvelle manifestation (du 9 novembre au 22 décembre) réunit une soixantaine d’artistes. Elle essaime dans treize lieux du XXe arrondissement de Paris : des galeries, mais aussi des espaces hybrides « à la fois d’exposition et de recherche », comme le Red Studio — un ancien théâtre où se tient l’exposition principale avec notamment Thibault Brunet et Bruno Fontana —, ou encore Confort mental, Plateforme et la Villa Belleville. Sans oublier l’espace public : un dispositif interactif y est conçu par Martial Geoffre-Rouland et Benjamin Gaulon.

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