Exposées à la Galerie Anne Barrault, à Paris, les photos prises à São Paulo par la Franco-Portugaise Manuela Marques jouent sur le trois fois rien. Dans les interstices entre les feuillages, on devine des silhouettes, des rues, une vie à la fois grouillante et anodine, alors que la plupart des clichés ont été pris dans des quartiers chauds, plombés par le trafic de drogue. Dans ces plans larges, dédramatisés, la photographe fait un aveu d'humilité et d'impossibilité : impossibilité de fixer une ville bigarrée, tentaculaire et…