Le Quotidien de l'Art

Pierre Henry : sa « maison des sons » se tait après 46 ans

Pierre Henry : sa « maison des sons » se tait après 46 ans
Le Piano qui chante : sans cordes mais avec des hauts-parleurs ! Photo :Rafael Pic.

Un petit pavillon du XIIe arrondissement voit se clore un pan d’histoire musicale du XXe siècle. Ce 31 octobre, il est restitué au propriétaire, entièrement vidé de sa mémoire – soit un demi-siècle de présence de Pierre Henry.

Du côté de Picpus, au 32, rue de Toul, derrière une envahissante frondaison de lierre, se trouve la maison où a officié Pierre Henry (1927-2017), gourou de la musique concrète, pendant 46 ans. Il s’y est installé en 1971 avec son studio d’enregistrement, y trouvant plus d’espace qu’à sa précédente adresse du boulevard Saint-Germain. « De 1996 à 2010, à l’occasion du Festival d’automne ou de Paris Quartier d’été, il y a organisé des concerts mémorables. Le premier s’est fait autour de la table de la cuisine », explique sa veuve, Isabelle Warnier. Les auditeurs – quelque 9 000 personnes ont eu ce privilège - s’éparpillaient dans les étages, où le son arrivait par un système sophistiqué. Les Henry n’ont jamais été propriétaires : à la mort de Pierre, le 5 juillet 2017, son épouse s’est vite trouvée devant le couperet d’un promoteur immobilier,…

Pierre Henry : sa « maison des sons » se tait après 46 ans
Pierre Henry : sa « maison des sons » se tait après 46 ans

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