Cette 4e édition de la Biennale de Casablanca a des airs de quitte ou double. Jusqu’ici, cette initiative privée fondée par le photographe marocain Mostapha Romli avait peine à décoller, peu soutenue par les financements publics et cantonnée à un statut d’événement local. Beaucoup d’espoirs pèsent donc sur les épaules de Christine Eyene, co-commissaire de la Biennale Dak’art en 2012, spécialement choisie pour hisser l’événement à un niveau international. Sur le thème « Récits des bords de l’eau », la curatrice camerounaise installée à Londres a choisi d’investir la marge et l’hybridation culturelle, un peu à l’image de la ville de Casablanca – lieu de passage pour les migrants et point de chute de l’exode rural. La sélection réussit son pari de…
La biennale de Casablanca contre vents et marées
Avec une crédibilité boostée par la présence de la curatrice Christine Eyene, mais fragilisée par le manque de soutien de la ville, la Biennale Internationale de Casablanca se bat plus que jamais pour exister.