Après les révélations du Canard enchaîné sur les libertés prises par Actes Sud envers les codes de l’urbanisme et du patrimoine et l’enquête du Monde diplomatique sur l’affiliation de son école privée d’Arles à la mystique steinerienne, sa survie au gouvernement aurait tenu du miracle. Aucun ministre de la Culture n’a suscité un désenchantement aussi grand. Elle avait été en effet bien accueillie par un petit monde foncièrement méfiant. Femme de lettres, charmante et cultivée en privé — ce qui nous changeait —, ayant dirigé une entreprise, engagée dans le mécénat, son image séduisait. Mais sa méconnaissance des dossiers et sa faible capacité d’écoute se sont vite retournées contre elle.
L’épine du patrimoine
Ses rares sorties médiatiques ont été catastrophiques.…