« Cette année, nous avons trouvé rassurant de ne pas faire toutes nos ventes le jour du vernissage. Beaucoup de gens ont pris le temps de la réflexion », rapporte la galeriste Florence Bonnefous chez Air de Paris. Sur son stand, sont notamment passés les collectionneurs qu’elle avait rencontrés à Art Basel. Une peinture d’Eliza Douglas (20 000 euros) et une œuvre murale de Sadie Benning (25 000 euros) sont parties rejoindre les collections du futur Muzeum Susch, entièrement dédié aux artistes femmes (inauguration le 2 janvier prochain), situé dans une bourgade suisse alpine. Deux tapisseries de Moki Cherry des années 1970 ont été emportées pour 30 000 euros, dont une repérée à la galerie parisienne par le Centre Pompidou. Celui-ci s’est aussi montré très intéressé, à la galerie In Situ – Fabienne Leclerc, par un film d’animation détournant une vidéo de propagande de Daech (23 000 euros) par le trio iranien Rokni Haerizadeh, Ramin Haerizadeh et Hesam Rahmanian.
Quinn et Cane
Chez Almine Rech, « les amateurs sont passés toute la semaine, y compris le week-end pour les étrangers qui n’avaient pas pu venir avant ». Parmi les ventes, un tableau de Tom Wesselmann à 800 000 dollars, une œuvre de Markus Lüpertz (actuellement exposé au musée de la Vie romantique à Paris) autour de 200 000 euros et une œuvre sur papier de l’artiste africain-américain Nathaniel Mary Quinn (20 000 euros), arrachée à l’ouverture par une institution américaine qui en cherchait depuis des mois — les deux galeries américaines de l’artiste étant en…