Le Quotidien de l'Art

Le chiffre du jour

16 Le nombre de minutes qu’il faut à la lumière pour se matérialiser chez Anthony McCall

Son installation Leaving (With Two-Minute Silence), présentée à l’occasion de l’exposition « Danser brut » et visible jusqu’au 6 janvier au LaM de Villeneuve d’Ascq, est un exemple du concept de « lumière solide » imaginé par l’artiste. Deux formes lumineuses identiques, symétriquement opposées, sont projetées en parallèle sur un plan horizontal plongé dans le noir. Elles agissent en contradiction totale : quand l’une se dégrade, l’autre apparaît. Issues des codes du cinéma, les œuvres de McCall, conçues à partir d’un vidéoprojecteur et d’une machine fumigène, offrent un rapport tactile et immersif avec la lumière. Elles créent ainsi des sculptures immatérielles, des formes irréelles dans lesquelles le spectateur pénètre et avec lesquelles il interagit.

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Article issu de l'édition N°1589