Lors de leur réunion du 11 octobre, c’est peut-être la fin d’un long feuilleton qu’ont signé Jeff Koons, la mairie de Paris et le ministère de la Culture en se mettant d’accord sur le site qui accueillera les Tulipes. Si les abords du Petit Palais faisaient bien partie de la première liste transmise en 2016 à l’artiste, ils ont ensuite été mis en sourdine. C’est le conservateur de l’institution, Christophe Leribault, qui a insisté pour remettre cette option sur le tapis. « Les jardins à l’arrière du Petit Palais, face au pavillon Ledoyen, sont un espace aujourd’hui peu fréquenté, mais central, proche des Champs-Élysées et aussi de l’ambassade américaine, nous confie-t-il. Lors de l’Exposition universelle 1900, il y avait d’ailleurs une seconde entrée du Petit Palais à ce niveau, sur l’avenue Dutuit. » La remettre en fonction pourrait être une des conséquences inattendues de l’affaire Koons…
Les Tulipes de la discorde
Celle-ci avait démarré en janvier dernier avec une tribune dans Libération, sous le titre « Non au cadeau de Koons », qui comptait parmi ses signataires Christian Boltanski, Nicolas Bourriaud, Marin Karmitz ou Tania Mouraud.…