Riche d’une quarantaine de galeries, Barcelone fait évidemment partie des villes incontournables du marché de l’art espagnol, une situation qui doit beaucoup au boom économique qui a suivi les Jeux olympiques de 1992. « La scène des galeries n’est pas la même qu’à Madrid, mais reste tout de même considérable », nous explique Susanna Corchia, directrice du Barcelona Gallery Weekend. En termes de volume, les deux villes sont pourtant comparables, Barcelone détenant 21 % des galeries du pays (presque toutes d’art contemporain) contre 22 % pour Madrid (qui accueille plus d’art ancien) ; Valence suivant loin derrière avec 5 % de galeries du marché espagnol, selon une étude menée l’an dernier par la Fondation La Caixa. Un duopole qui menace de s’effondrer depuis la montée de l’indépendantisme : peu après le référendum, le collectionneur français Philippe Méaille annonçait qu’il retirait du MACBA (musée d’Art…
Barcelone, un an après, un calme fragile
La scène artistique barcelonaise montre son dynamisme habituel : la semaine dernière, la ville hébergeait la 4e édition du Gallery Weekend et la 11e édition de la foire Swab, tandis que Loop prépare sa 15e édition en novembre. Les tensions politiques, avec l’anniversaire des événements du 1er octobre 2017, rendent cependant fragile cette prospérité.