La foire Paris Photo accueille à partir d'aujourd'hui 128 galeries au Grand Palais, à Paris. Son commissaire général, Julien Frydman, en explique les orientations.
R. A. En quoi le passage l'an dernier du Carrousel du Louvre au Grand Palais a-t-il changé l'image de Paris Photo ?
J. F. Cela a donné du souffle à la manifestation. La foire a gagné en prestance, en qualité et en diversité. Nous sommes passés de 38 000 à 50 000 visiteurs. Nous avons accueilli des galeries qui manquaient à la foire comme Fraenkel (San Francisco), Peter MacGill (New York).
R. A. Une dizaine de galeries qui ont participé il y a trois semaines à la FIAC viennent à Paris Photo. Pourquoi faire deux foires à Paris en si peu d'intervalle ?
J. F. Les galeries ont plusieurs artistes à défendre. Elles peuvent les montrer à des publics diversifiés. Et puis elles ont besoin de s'affirmer comme acteur fort du secteur de la photo et nourrir des relations avec des personnes différentes de celles qu'elles voient dans les galeries.
R. A. Pourquoi le salon Paris Photo a-t-il pris ce tropisme contemporain ?
J. F.…