Le prix britannique qui récompense la jeune génération d’artistes, sous l’égide de la Tate, présente pour sa 34e édition une sélection de lauréats inédite : ni peintre, ni photographe, ni sculpteur, mais quatre vidéastes. Cette exposition entièrement numérique, d’une durée d’environ 4 heures, est empreinte d’engagement. Il est politique chez Luke Willis Thompson, Néo-Zélandais de 30 ans, aux œuvres axées sur la migration, les violences institutionnelles et les inégalités raciales, et chez Naeem Mohaiemen (né à Londres en 1969), qui traite de l’héritage de la décolonisation et des utopies. Il est plus social dans les travaux du collectif Forensic Architecture (dirigé par Eyal Weizman, architecte israélien de 48 ans), qui utilisent l’environnement pour questionner les droits fondamentaux ainsi que dans ceux de Charlotte Prodger, artiste anglaise de 44 ans, qui se penche dans ses films sur l’identité queer ou le temps qui passe.
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