Marc Maison rue dans les brancards

Auréolé de son titre de « plus beau décor » de l’édition à peine conclue de la Biennale Paris (dimanche 16 septembre), l’antiquaire Marc Maison, qui en était absent depuis six ans, tire à boulets rouges dans une « lettre ouverte aux adhérents et anciens adhérents du SNA » datée du 23 septembre. Il signale que l’annualisation « a fait des dégâts considérables », ne retient que 5 ou 6 galeries « de niveau international » (dont aucune étrangère) sur les 62 présentes, ne recense « quasiment aucun grand décorateur », « quasiment aucun grand client étranger et collectionneur » et conclut en boutade sur une « réussite totalement franco-française ». Dénonçant « un directeur bien au-dessus de [leurs] moyens » en raison de son salaire, il demande que le syndicat national des antiquaires ait « un bureau beaucoup plus visionnaire avec des objectifs précis et surtout pas de flou dans les discours ». Il tire la sonnette d’alarme : face à la « course effrénée » des manifestations annuelles, leur « équilibre financier ne peut durer ».