De prime abord, Bojan Sarcevic fait penser à ces artistes premiers de la classe, sachant doser habilement, mieux élégamment, tous les ressorts formels et conceptuels de bon aloi. Ce jeune homme qui, comme nombre de ses coreligionnaires, semble hanté par le modernisme, serait-il trop bon pour être vrai ?
L'exposition « L'ellipse d'ellipse » - à prendre aussi bien comme forme curviligne que comme figure de style - à l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne rend justice à un travail ambigu, à la fois matériel et évanescent, massif et fragile, interrogeant notre relation à l'espace et au décoratif. L'artiste oscille volontiers entre énigme et séduction. Séduction tout d'abord en invitant les visiteurs à faire le tour de deux grands monolithes en…