Les quatre jours de vernissages d’expositions à Bruxelles (du 6 au 9) ont été un franc succès pour la directrice de l’événement, Sybille du Roy : « Je me réjouis de la présence de collectionneurs français et hollandais, ainsi que de membres du board du musée de Dallas venus spécialement. Le Brussels Gallery Weekend a aussi attiré des personnes qui s’étaient rendues au Düsseldorf Cologne Open Galleries (DC Open) ». Plusieurs jeunes artistes montrés dans l’exposition « Generation Brussels » à l’espace Vanderborght, encore non représentés en galeries, tels Antoinette d’Ansembourg et Alexis Gautier, ont vendu des œuvres et ont même été approchés par des musées. Du côté des galeries, au nombre cette année de 39, Nathalie Obadia présentait pour la première fois Edi Hila à Bruxelles : « Figure phare de la scène balkanique, il a formé Anri Sala et Adrian Paci. Il réalise un travail profond auquel nos collectionneurs ont été réceptifs. À l’occasion de ce Gallery Weekend, il a pu évoquer de futurs projets avec des musées belges. » Dans une même veine mémorielle, l’œuvre de Giancarlo Scaglia chez Bernier/Eliades et de Tom (TR) Ericsson chez Harlan Levey Projects, ont suscité beaucoup d’intérêt. D’une tonalité extérieurement très différente, pop et glossy, mais interrogeant le capitalisme, l’exposition de :mentalKLINIK, duo d’artistes turcs, à la galerie Valérie Bach, a attiré jusqu’à 500 personnes par jour et des ventes se sont faites. Quant au programme OFF, A Performance Affair, plateforme inédite dédiée à la performance, elle a suscité une réelle curiosité.
brusselsgalleryweekend.com